Des Tanières Du Chavanon

Des Tanières Du Chavanon Siberian Husky

Siberian Husky

Les Maladies Héréditaires Oculaires Canines (MHOC)

Ce dépistage permet de rechercher plusieurs maladies héréditaires ou présumées héréditaires telles que la cataracte, la goniodysplasie, la luxation primaire du cristallin, etc.

Faite votre choix entre un élevage de Siberian Husky qui testes ses reproducteurs ou NON ! et Pourquoi ?

Un fléau pour notre race, 27 % du cheptel  testé est atteint de Cataracte juvénile (statistique de notre club de race Siberian Husky FRANCE).

Description rapide de ces maladies :


La cataracte :


C’est une opacité partielle ou totale congénitale ou acquise du cristallin qui est « la lentille de l’oeil » du Siberian Husky La cataracte congénitale: est une opalescence du cristallin qui existe dès la naissance. Les traitements sont variables : si la cataracte n’évolue pas lorsque le chien grandit, il n’y a pas lieu d’opérer. Si la cataracte est centrale ou trop étendue, la vision peut être améliorée par des gouttes de collyre à mettre deux à trois fois par jour. Dans les autres cas, l’intervention chirurgicale peut apporter une solution mais elle est difficile et doit être précoce (avant 4 mois).

La cataracte héréditaire primitive atteint les jeunes chiens de 3 à 6 mois et évolue jusqu’à l’âge de 2 ans. Seul un traitement chirurgical, si l’évolution est rapide, peut être préconisée.

Le mode de transmission génétique est inconnu.


La microphtalmie :


C’est une diminution du volume de l’œil du Siberian Husky , entraînant des déformations de la cornée, de la chambre antérieure, du cristallin et/ou de la rétine.

C’est un problème congénital et irrémédiable.


L’entropion :


La paupière du Siberian Husky ou une partie s’enroule sur elle même. Les poils viennent alors au contact de l’oeil et entraîne un larmoiement (quelque fois que vers l’âge d’un an et demi ou 2 ans).

Le mode de transmission génétique n’est pas connu.


Le distichiasis :


Des petits poils poussent sur le bord de la paupière du Siberian Husky que l’on appelle le limbe. Ils sont anormaux et on ne doit pas les confondre avec des cils. Ils peuvent blesser la cornée et faire apparaître un ulcère cornéen.

Le mode de transmission génétique n’est pas connu.


La dystrophie des photorécepteurs (APR ou ARP)


Rappel sur l’atrophie rétinienne progressive généralisée appelée aussi dégénérescence progressive des bâtonnets et des cônes chez le Siberian Husky

C’est une anomalie héréditaire qui est due à une destruction progressive des photorécepteurs (ce sont des cellules capables de capter les photons de la lumière et ils comprennent les bâtonnets et les cônes).

Cette destruction peut être due à une anomalie de fabrication des photorécepteurs, on parle alors de dysplasie, ou elle peut être due à une anomalie dans le fonctionnement métabolique des photorécepteurs et on parle alors de dystrophie des photorécepteurs.

La dysplasie aboutira à une cécité (perte de la vision) plus rapidement que la dystrophie.

La transmission génétique se ferait sur un mode autosomique récessif.

Aucun cas en France actuellement sur tous les chiens tester.


Le trichiasis :


Ce sont des poils qui sont mal orientés et viennent alors frotter la cornée du Siberian Husky . Ils sont situés surtout au niveau du pli nasal.

Le mode de transmission est polygénique.


La luxation du cristallin :


Le cristallin est attaché dans l’oeil par des filaments et ces filaments peuvent se rompre spontanément entrainant alors la « chute » du cristallin dans l’oeil. Cette affection existe chez l’épagneul du Tibet mais est décrite comme rare en France. Elle toucherait des animaux dont l’âge serait compris entre trois et six ans.

Le mode de transmission chez le Siberian Husky  se ferait sur un mode autosomique récessif.

La persistance de la tunique vasculaire postérieure du cristallin et du vitré primaire hyperplasique (PHTVL) (PHPV)

ce sont des éléments présents chez l’embryon qui servent à nourrir lecristallin durant sa formation et qui doivent ensuite disparaitre après la naissance. Mais chez certains individus, ils persistent plus ou moins. Cette affection est fréquente chez le doberman, quelques cas ont été décrits mais toujours des cas modérés se traduisant par l’existence de petites tâches de pigments sur la paroi arrière du cristallin que l’on appelle la cristalloïde postérieure. Aucune incidence sur la vision pour ces cas modérés.

Le mode de transmission n’est pas connu.


La micropapille :


Est une hypoplasie du nerf optique chez le Siberian Husky ( le nerf optique est atrophié): c’est une affection très rare mais décrite dans la littérature.


Le colobome :


C’est une malformation présente à la naissance qui peut toucher différents éléments de l’oeil du Siberian Husky (l’iris, le nerf optique, la sclère) et se traduisant par une fente. En effet au stade embryonnaire, les tissus qui vont former l’oeil se replient sur eux mêmes et se soudent car l’oeil à l’aspect d’une sphère. S’il y a défaut de soudure, on parle alors de colobome du tissu concerné.

On peut avoir un seul oeil touché, ou les deux et si cela arrive dans une portée, rien à l’heure actuelle ne permet de dire que c’est héréditaire.

Une fois identifiés, les chiens atteints peuvent être écartés de la reproduction afin de diminuer, voire d’éliminer, l’incidence de ces maladies oculaires.

Cet examen ophtalmologique est réalisé par un vétérinaire agréé pour le dépistage des MHOC par la Société Centrale Canine.



Mes reproducteurs sont dépistés par un ophtalmologue tous les 2 ans.